Une preuve, en informatique ou en juridiction est un fait ou un raisonnement propre à établir solidement la vérité. Il existe deux types de preuves épistémologiquement considérées comme valides :
- Les preuves basées sur la déduction qui ont un caractère absolu ou certain pour autant que l’on respecte leurs hypothèses de départ.
- Les preuves basées sur l’induction qui ne sont vraies qu’avec une certaine probabilité dont l’estimation dépend des connaissances disponibles. Par exemple, l’estimation de la probabilité qu’une pièce tombe sur un de ses côtés ne sera pas la même s’il est établi à l’avance que la pièce est truquée. Source Wikipédia
Prouver pour protéger ses intérêts
A un moment de notre vie, nous devons pour la plupart d’entre nous fournir la preuve qui peut nous aider à prouver notre préjudice si l’on souhaite défendre ses intérêts. Par exemple si l’on avance qu’un débiteur nous doit de l’argent ou que notre compagnon ou compagne est infidèle ou encore que telle entreprise pratique une concurrence déloyale envers notre société. Les cas où il faut apporter “La Preuve” sont une multitude.
Il ne suffit pas d’être soi-même convaincu
Il faut également l’approbation des parties qui vont analyser le litige dans le but de départager les parties mises en cause : Il ne suffit pas d’être soi-même convaincu et d’accuser, il faut apporter la preuve de ce que l’on avance.
Les preuves sont de différents types
I – La preuve parfaite
C’est, par exemple, une personne prise en flagrant délit de vol. Un délinquant laissant une preuve irréfutable sur les lieux des méfaits, comme par exemple ses empreintes digitales.
la preuve écrite parfaite
- Papier : authentique, sous seing privé
- Électronique : depuis la loi du 13 mars 2000: lettre, texto, mail…
- Reproduction fidèle et irréversible de l’original.
la preuve orale parfaite
- L’aveu judiciaire.
- Le serment décisoire.
II – La preuve imparfaite
C’est une preuve indirecte, une preuve incluant les témoignages de ses proches, de ses amis, une photo pas très parlante, mais prouvant que l’enquêté a bien fréquenté tel lieu ou semble avoir une nouvelle conquête, ou bien qu’il fait de la concurrence déloyale (photo à l’appui.)
Ce genre de preuve peut être jointe à votre dossier de défense, mais seul, le juge peut en apprécier la valeur, il peut décider de la prendre en compte, on appelle cela « Laissé à la libre appréciation du juge »
III – D’autres types de preuves
Les preuves écrites
- Commencement de preuve écrite : carte postale, lettre, texto, mail.
Les preuves orales
- Témoignages: message vocal, témoignages d’amis.
- Présomptions simples : la preuve contraire est recevable ; c’est la preuve de fait connus, contre la preuve de fait inconnus. Par exemple Monsieur X à été localisé au tabac a 15H ce jour là, donc il n’était pas sur les lieux du sinistre. En conséquence IL NE PEUT ETRE COUPABLE.
- Serment supplétoire : C’est un serment déféré d’office par le juge et dénommé “supplétoire ».
IV – En conclusion
La preuve parfaite, porte bien son nom, lorsque elle est en votre possession. Elle est rare, difficile à se procurer. C’est là que notre agence peut intervenir dans l’instruction de votre dossier. Nous pouvons vous aider à trouver la preuve «presque parfaite».
Bien sûr, sa valeur restera celle que le juge d’instruction voudra bien lui donner, en la prenant ou pas en compte. Elle reste toutefois, l’unique moyen pour vous, afin de parvenir à confondre votre adversaire et/ou instruire votre dossier.
V – Organigramme des preuves parfaites et imparfaites